Critique

CINÉMA

Agora - la critique

Le 17 juillet 2013

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  • roger w 6 janvier 2010
    Agora - la critique

    Le péplum d’Amenabar est tout simplement brillant puisqu’il ne délaisse jamais le fond pour la forme. Il nous permet de découvrir l’histoire d’une figure historique inconnue tout en étant un message de tolérance nécessaire dans un monde gagné de plus en plus par l’intégrisme. La mise en scène, elle, est toujours grandiose, tandis que Rachel Weisz est convaincante. Un grand moment de cinéma, pas très commercial.

  • Norman06 9 janvier 2010
    Agora - la critique

    On saura gré à Amenabar de renouveler le péplum et de proposer une séduisante réflexion sur l’intolérance religieuse. En dépit du souffle de certaines séquences (beaux panoramiques lors des combats), on reste un peu sur sa faim et on l’on regrettera certaines maladresses, à l’instar de ce casting laissant aux anglosaxons les rôles des sages éclairés et aux acteurs orientaux les figures voilées de catholiques intégristes...

  • Camille Lugan 24 janvier 2010
    Agora - la critique

    Plus une toile de maître qu’une fresque illustrative. Le film a une force qui arrête et questionne, le juste ton entre pathos et raison. Il n’est pas dit qu’entre message de tolérance (l’"agora" du titre, où tout le monde peut s’exprimer librement) et le pessimisme d’une cohabitation impossible, Amenabar tranche, et c’est ce qui est incroyablement puissant. Que le film n’ait pas été apprécié, cela se conçoit bien... Il fera frémir les esprits tièdes.

  • ’Boo’Radley 7 février 2010
    Agora - la critique

    Hypathie est une héroïne charismatique qui parviendra, en le payant au prix fort, à cette liberté fondamentale, celle de décider de sa vie. De l’éclectique Amenabar, « Agora » est un film féministe maquillé en péplum, riche de qualités et de défauts. A l’actif, une lucidité et une vérité dans l’approche des mécanismes quasi sectaires développés par les Chrétiens fanatiques du 4ème siècle. A plusieurs reprises, la caméra prend de la hauteur, comme pour élargir l’horizon : le combat entre obscurantisme et liberté de pensée, s’il s’est déplacé, a-t-il jamais cessé ? Au passif, trop de personnages que l’on devine passionnants (le préfet Oreste, l’esclave affranchi Davus, le prêcheur Ammonius) esquissés à gros traits, faute de temps. Compressé dans ses deux heures (il en aurait fallu une troisième), le film avance au pas de course, une démarche réservée aux lecteurs du Reader’s digest. Néanmoins : spectaculaire.

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