Le 21 septembre 2011
Tout le monde l’attendait au tournant et... finalement, il a bien fait de sortir le premier, La guerre des Boutons de Yann Samuell cartonne...
Tout le monde l’attendait au tournant et... finalement, il a bien fait de sortir le premier, La guerre des Boutons de Yann Samuell cartonne...
Le box-office a repris des couleurs. Et pour cause. L’opération de la Rentrée du Cinéma a redonné l’envie au spectateur de fréquenter les salles obscures. Un grand gagnant, La Guerre des Boutons version UGC (ou Yann Samuell, au choix). Les critiques n’étaient pas très bonnes, mais la double promo offerte par son concurrent, et l’ambiguïté sur les deux films aux yeux du public qui ne se passionne pas de lectures spécialisées, a joué à fond en sa faveur. Cette adaptation s’octroie le deuxième meilleur démarrage français de l’année derrière l’inévitable Rien à déclarer. Evidemment, il sera intéressant de voir comment il se maintiendra en deuxième semaine, avec la sortie de la version 2 et la fin de l’opération spéciale.
Le reste du box-office est marqué par le succès de Crazy, stupid, love, produit Warner très américain, qui trouve son public. Au vu de la nullité de sa fin, beaucoup, parmi les 226.000 spectateurs, ont dû repartir déçus ! Le film avec Steve Carell est deuxième cette semaine. Toujours en première semaine d’exclusivité, on notera les chiffres décevants de Fright night qui a mordu 107.000 entrées. Le million du film original (Vampire, vous avez dit vampire, en janvier 1986) est totalement inaccessible ! En revanche, beau score pour Nadine Labaki. Son deuxième film après Caramel, Et maintenant, où on va, fait un score satisfaisant, quoiqu’inférieur au 160.000 du premier opus en août 2007.
Du côté des continuations, Habemus Papam et La guerre est déclarée font fort : -18% pour le Moretti (345.000 en 2 semaines) et -15% pour le Donzelli (540.000 en 3 semaines). A ces niveaux, ce sont des triomphes. Sexe entre amis bande mou (-39% et 376.000 en 15 jours, l’équivalent de la première semaine de Sex Friends, sorti plus tôt cette année). Destination finale 5 (-36% en 3e semaine) dépasse les 800.000, un vrai succès, et La planète des singes, désormais au-dessus des 3 millions, prend la place du Discours d’un roi en 4e place du classement annuel. Un raz-de-marée inattendu, encore une fois.
Parmi les galères, les vraies, Présumé coupable se hisse à peine au-dessus des 250.000 entrées en 15 jours, malgré un public qui ressort bouleversé des salles et Warrior réitère l’échec américain sur notre sol, en avoisinant seulement les 100.000 entrées. Les deux films avaient pourtant profité d’une promo et de critiques très favorables !
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