Le 12 février 2014
- Voir le dossier : Démarrages Paris 14h
Le combat de coqs n’aura pas eu lieu pour La Belle et la Bête et Les Trois frères, le retour, les deux productions françaises se faisant damer le pion par le dernier cabot animé de Dreamworks.
Le combat de coqs n’aura pas eu lieu pour La Belle et la Bête et Les Trois frères, le retour, les deux productions françaises se faisant damer le pion par le dernier cabot animé de Dreamworks.
Première séance de Paris 14h, c’est la honte pour les deux blockbusters français, La Belle et la Bête et Les trois frères, le retour. Non seulement leurs scores sont dérisoires pour cette terne journée, mais en plus, avec respectivement 1.803 et 1.506 entrées dans 24 et 22 salles, ils ne parviennent même pas à décrocher la première place qui revient au film d’animation de Dreamworks, M. Peabody et Sherman, qui rameute 1.918 spectateurs dans sa niche. Ce dernier s’approprie donc la première place du classement du jour, avec seulement 18 salles ! On en attendait peut-être trop de ces deux "made in France" pour cette première séance, alors que le matraquage publicitaire faisait rage. Une chose est certaine, sur Paris en tout cas, La Belle et La bête semble mieux engagé que Les Inconnus, et devrait largement profiter des vacances pour s’envoler, ainsi que du tarif à 4 euros pour les moins de 14 ans. Ce qui signifie que ses recettes ne seront pas forcément faramineuses pour autant. Les Trois Frères devrait aussi profiter des congés à venir et pourrait même recevoir un meilleur accueil en province.
Sorti dans 18 salles, ce qui est rare pour une oeuvre dite d’art et essai, assez radicale sur un plan esthétique, le magnifique Ida offre à Pawel Paliwkowski un éclairage de premier choix. A quatre entrées près, il damait le pion aux trois frangins... avec donc 10 écrans en moins. C’est ce qu’on appelle le petit miracle de l’exploitation parisienne qui n’est jamais là où on l’attend vraiment.
Bon démarrage également pour Hipotesis avec Ricardo Darin, toujours très populaire, le film déplace 253 spectateurs dans 4 salles (moyenne de 63).
Démarrage difficile pour Abus de faiblesse de Catherine Breillat, malgré la présence d’Huppert (328 spectateurs dans 8 cinémas). Les grandes ondes ne profite pas de son exposition dans 7 salles (249, moyenne de 36). Pour Tante Hilda du studio Folimage, habitué au succès, c’est un départ désastreux avec seulement 176 écologistes dans 12 serres locales. Sa moyenne de 15 spectateurs par salle est terrifiante, et c’est bien dommage, le film est fort drôle et original !
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