Le 1er janvier 2016
Score historique pour Universal qui n’aura pas été vaincu par la force de Disney malgré le triomphe de Star Wars en fin d’année...
Score historique pour Universal qui, aux USA, n’aura pas été vaincu par la force de Disney malgré le triomphe de Star Wars en fin d’année...
Malgré un score record de 629M$ en moins de 3 semaines, le dernier Star Wars n’a pas permis à Disney, au 31 décembre, de renverser la tendance aux USA. Universal, studio de seconde catégorie dans ses blockbusters, aura conservé la pole position annuelle jusqu’au bout...
Universal et ses Minions
Avec 2.4Md$, les chiffres américains de Universal sont prodigieux. Ils reposent sur le succès surprise de Jurassic World dont le triomphe a pris tout le monde de court : 652M$ pour le reboot du Jurassique, qui, à 6M$ près, faisait basculer la 2e place historique tenue par Titanic.
Universal a aussi pu compter sur le carton surprise des Minions (336M$), la saga Fast & Furious, dont le 7e volet, avec le défunt Paul Walker a ramassé 353M$. Pitch Perfect 2 a vaincu Mad Max Road Fury sorti le même jour sur le sol US (184M$ contre 153M$).
Le biopic rap Straigh outta Compton a été un succès considérable dans son genre (le biopic musical) avec 161M$. 50 Shades of Grey a abattu des records en première semaine pour un film du genre érotique. S’il s’est effondré en 2e semaine, en raison de sa médiocrité crasse, ce premier opus issu de la saga littéraire a rapporté 166M$ au total et fut donc une excellente affaire.
La comédie Crazy Amy avec Amy Schumer a également dépassé les 110M$, devenant le plus gros succès de Judd Apatow.
Les 65M$ de The Visit de Shyamalan ont relancé l’auteur de Sixième Sens. Le budget était restreint ; ce fut une excellente affaire.
Pourtant le studio qui a multiplié les sorties tout au long de l’année a également connu de sévères déconvenues :
– Ted 2 (81M$ quand le premier volet avait dépassé les 200M$)
– Everest (43M$)
– Crimson Peak (31M$)
– Jem et les hologrammes (4M$)
Proposant beaucoup de petits budgets, Universal a réalisé de bonnes affaires avec la comédie Sisters (49M$ au 31/12), Krampus (41M$), The Boy next door (35M$) avec Jennifer Lopez, ou encore Unfriended, film d’épouvante tourné pour une misère, mais qui a touché un petit jackpot (32M$).
Disney : des blockbusters et rien d’autres
En comparaison, Disney a sorti 10 films de moins, mais sa branche, Buena Vista, a distribué exclusivement de très gros films. Avec 2.16Md$, la firme de Mickey arrive en 2e place, mais n’a pas démérité avec 3 films sur 5 dans le top annuel américain : Star Wars, évidemment, Avengers : l’ère d’Ultron qui a contre-performé à hauteur de 459M$ (!), et Vice-Versa, qui a émerveillé son monde avec 356M$.
Cendrillon de Kennethn Branagh a été l’autre excellente affaire du studio cette année : 201M$.
Toutefois, le reste n’est guère brillant pour le studio qui espérait dépasser les 200M$ avec Ant-Man, mais qui a dû se contenter de 180M$. Le Voyage d’Arlo a été un lourd échec sur le sol américain (110M$), A la poursuite de demain a été un bien triste désastre (93M$) alors qu’il s’agissait d’un de leurs films les plus ambitieux de l’année.
La suite du classement annuel positionne Warner Bros en 3e place avec 1.59Md$, un score souvent désastreux, car sur les 26 films sortis, le studio légendaire a accumulé les plus gros échecs de l’année 2015 (Pan, Jupiter Ascending, In the heart of the ocean, Entourage, Focus avec Will Smith)...
La Fox est 4e avec 1.27Md$ en 17 films. Sinistre année pour le studio dont le seul vrai succès s’intitulait Seul sur Mars, qui a à peine franchi les 200M$. Triste pour le studio historique de Star Wars.
Petite année pour Sony / Columbia en 5e place, avec seulement 957M$, malgré la sortie de Spectre. Paramount n’a distribué que 11 films et doit se contenter de 640M$. Pourtant Mission : Impossible 5 et Bob l’éponge 2 ont cartonné. Cette petite 7e place est due à une volonté de se concentrer sur quelques titres annuels. Le seul vrai échec de l’année pour Paramount s’intitulait Terminator Genisys.
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