Le 29 novembre 2013
Après 4 albums, dont un en 2013, Dido passe en mode compilation... Très années 2000 tout cela.
Après 4 albums, dont un en 2013, Dido passe en mode compilation... Très années 2000 tout cela.
Prêtresse des charts grâce à ses deux premiers albums, No angel (1999, plus d’un million de ventes en France et 4 millions de copies aux USA, total de 21M de copies dans le monde...), puis en 2003 l’épatant Life for rent (13M d’albums vendus dans le monde), Dido s’est longtemps absentée pour revenir ponctuellement, en 2008 (Safe trip home), puis en 2013 avec Girl who got away). A l’image d’une Alanis Morissette, la Britannique à voix suave, et d’une discrétion à toute épreuve, a fait l’objet d’un phénomène passager. Aidée par le sample de sa chanson Thank you utilisé par Eminem dans son tube Stan, elle éclate à la fin d’une décennie où l’industrie du disque est millionnaire. Cette artiste passionnée, qui aime laisser ses émotions submerger ses titres, n’a pas su prendre le virage du MP3 à l’ère du piratage roi. Le public du téléchargement visiblement peu accaparé par les personnalités effacées ne lui a offert aucun forum d’expression et les radios se sont lassées.
Le Greatest Hits disponible seulement quelques mois après son 4e album, semble tirer un trait sur l’avenir d’une chanteuse, alors qu’il est vrai les derniers singles n’étaient plus à la hauteur des tubes fondateurs comme Here with me, Hunter ou le sompteux White Flag. Les premiers albums comprennent pas moins de 7 titres. Le reste est moins connu, mais pas forcément inintéressant, le très électronique Everything to lose servait à habiller Sex & the city 2, c’était à peu près la seule chose positive à prendre dans le navet de New Line. Le single End of Night (2013) reprend un tempo électro qui évoque les premiers pas de Dido, sa contribution au sein du groupe trance Faithless. Malheureusement, les titres méconnus de l’artiste soulignent un manque d’inspiration et une tendance à ressasser les complaintes mélancoliques qui ont jadis été la clé de son succès.
L’inédit NYC est dispensable et ce sont donc les tubes avec Faithless et le Stan d’Eminem qui volent notre attention en fin d’album.
A noter la présence d’un deuxième CD dans l’édition Deluxe qui se permet de glisser pas moins de 13 remixes, et non des moindres : Above & Beyond, Rollo, Gabriel & Dresden, Timbaland, Mantronix, Deep Dish ou Moguai ont été invités pendant 14 ans à revisiter son univers et à lui donner du relief, là où d’aucuns traiteraient son répertoire de plat.
A noter une pochette sobre, où l’essentiel est un nom, à l’instar des autres visuels de l’artiste qui n’a jamais brillé pour le marketing !
Galerie photos
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.