Le 22 septembre 2025
- Plus d'informations : Le site du Festival
- Festival : De l’écrit à l’écran Montélimar 2025
Une multitude de projections, rencontres, débats, sets musicaux, ateliers créatifs, apéros des festivaliers et même pétanque. Aucun doute, chacun pourra trouver activité à son goût dans les salles de cinéma de la ville, au théâtre, à la médiathèque ou au village.
News : Vendredi 19, Michel Hazanavicius a donné le ton en présentant et en dédicaçant au théâtre son livre Carnets d’Ukraine, issus de ces quelques jours passés sur le front d’Ukraine. Un peu plus tard, au village du festival, Thomas Snégaroff captivait un auditoire curieux d’en savoir plus sur son dernier ouvrage La conspiration. Dans les jours suivants se succéderont Agnès Buzyn, Mohammed Aïssaou, Thomas Hochmann et quelques autres.

- François Ozon et Benjamin Voisin
- Copyright Claudine Levanneur
Du côté des avant-premières, un vrai coup de cœur pour L’étranger. Dans un décor en noir et blanc d’une pure beauté, François Ozon s’approprie le roman d’Albert Camus pour créer une œuvre tout à la fois historique et contemporaine, sobre et lumineuse, qui interroge chacun d’entre nous sur le sens de la vie. Du grand cinéma complété par la venue du réalisateur, accompagné de Benjamin Voisin et Rebecca Marder qui ont joué le jeu des questions/réponses. Dans un tout autre genre, impossible de ne pas frémir face au Dossier 137 de Dominik Moll, un document politiquement fort autour des irrégularités policières et étatiques pour mieux éclairer la fracture grandissante entre le peuple et les institutions.

- Romane Bohringer
- Copyright Claudine Levanneur
Et puisque décidément cette édition 2025 propose une programmation de belle envergure, la compétition n’est pas en reste. Romane Bohringer venue défendre avec une authenticité émouvante son dernier film, a su gagner le cœur de toutes les mères, les parfaites et les moins parfaites, avec Dites-lui que je l’aime qui, dans un poétique jeu de miroirs, revient sur deux enfances meurtries par l’absence maternelle. Beaucoup moins tendre mais néanmoins fascinante est La disparition de Josef Mengele, adaptation par le Russe Kirill Serebrennikov du livre d’Olivier Guez, qui retrace le parcours du criminel nazi refugié en Amérique du Sud, de la gloire à la traque, et fait le portrait d’un homme arrogant et pervers, happé par une idéologie déshumanisée.
Le festival continue jusqu’au jeudi 25, date à laquelle seront connus les différents prix. D’ici là, il reste des rencontres littéraires à écouter, des échanges avec les équipes de films à partager, des œuvres poétiques, historiques, familiales à découvrir.
Galerie Photos
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