Le 29 août 2025
- Plus d'informations : Le site du Festival
- Festival : Festival d’Angoulême 2025
La 18e édition du Le Festival du film francophone d’Angoulême est marquée par une grande variété de films et une richesse de sujets puissants.
News : Lundi 25 août, La femme la plus riche du monde de Thierry Klifa, farce dynamique librement inspirée de la vie de Liliane Bettencourt, donne le coup d’envoi de cette fête cinématographique qui, depuis quelques années déjà, égaie les derniers jours d’été de la préfecture de la Charente.
Depuis cette date s’enchaînent sans répit classes de maître, projections en plein air, tables rondes, débats et bien sûr rencontres avec comédiens, réalisateurs et équipes de films. Dany Boon et Audrey Fleurot, Isabelle Huppert et Laurent Lafitte, Mélanie Thierry et Jérémie Rénier, Cécile de France et Vincent Macaigne, Simon Abkarian, Marie-Christine Barrault, Louise Burgoin, Camille Cottin, Florence Loiret Caille, Marie Gillain, Izia Higelin, Aïssa Maïga, Muriel Robin, Mallory Wanecque et quelques autres ont fait le bonheur des spectateurs venus les applaudir dans des salles d’autant plus combles que cette année, la file de la dernière chance permet aux retardataires de bénéficier, au tout dernier moment, des réservations non honorées.

- Marie Christine Barrault et Dominique Besnehard
- Copyright Claudine Levanneur - FFFA 2025
Les avant-premières tournées vers les liens familiaux (Regarde d’Emmanuel Poulain-Arnaud Fils de de Carlos Abascal Peiro, Une place pour Pierrot de Hélène Médigue, Pour mon bien de Mimmo Verdesca, La pire mère du monde de Pierre Mazingarbe), la solidarité amicale (La danse des renards de Valéry Carnoy, Adieu Jean-Pat de Cécilia Rouaud, Météors d’Hubert Charuel), les rapports hommes/femmes hier ou aujourd’hui (La condition de Jérôme Bonnell, C’était mieux demain de Vinciane Millereau), attirent un public enthousiaste tant autant ; que celles qui proposent une réflexion vers l’intolérance en général et le racisme en particulier (La bonne étoile de Pascal Elbé) ou un clin d’œil vers le polar grâce à Chroniques d’un indic de Laurent Herbiet.

- Emmanuel Poulain-Arnaud, Ewan Bourdelles, Audrey Fleurot, Dany Boon
- Copyright Claudine Levanneur - FFFA 2025
Une séance spéciale au théâtre permet la découverte du petit bijou de tendresse et de poésie qu’est le film d’Isabelle Carré Les Rêveurs, suivi d’un moment musical en compagnie de son frère Benoît.

- Benoît Carré, Isabelle Carré
- Copyright Claudine Levanneur - FFFA 2025
L’âme québecoise flotte magistralement sur ce festival grâce au présences de Denys Arcand et Robert Charlebois.
Tandis que dans les rues de la ville s’exposent des œuvres tirées du dernier ouvrage Studio Harcourt, 90 ans écrit par Dominique Besnehard, à l’espace Franquin se tient une exposition hommage à Michel Blanc.
Mais sans aucun doute, cette année encore, la compétition retient toute l’attention, avec un choix de films traitant de sujets puissants. De l’esclavage avec Furcy, né libre de Abd Al Malik, aux atrocités sexuelles commises sur les femmes par des soldats en République démocratique du Congo à travers Muganga-celui qui soigne de Marie-Hélène Roux, en passant par les difficultés de l’immigration non pas européenne mais intra-africaine grâce à Promis le ciel d’Erige Sehiri, ou le droit des femmes à disposer de leur corps et leur vie au Burkina Faso dans les invertueuses, de l’artificialité de nos sociétés occidentales avec La poupée à la débrouille illégale inventée par des femmes réduites à la pauvreté en France dans Le gang des Amazones ou au désarroi de ceux qui se retrouvent face à la disparition volontaire de l’un de leurs proches avec Les enfants vont bien, tous ouvrent la réflexion et suscitent un débat d’autant plus enrichissant que cette année, certaines projections de ces films en compétition sont suivies d’une séance d’échanges avec les équipes de films.
Ajoutons à cette liste Fanny de Yan England, La femme de de David Roux et Sans pitié de Julien Hosmalin et attendons samedi pour connaître le titre du grand vainqueur de cette édition 2025. Pour mémoire, le prix du public, si apprécié des cinéastes, avait été décerné en 2024 à À bicyclette de Mathias Mlekuz.
Galerie Photos
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.











































