Le 11 novembre 2016
Le maître de l’horreur Wes Craven, décédé en 2015, sera à l’honneur des nuits bis de la Scala le vendredi 25 novembre dès 20h30. C’est aussi l’occasion de fêter les 20 ans de Scream, le slasher qui a su relancer l’intérêt du public pour le cinéma horrifique au crépuscule des ternes années 90.
Depuis novembre 2012, le cinéma La Scala (63, boulevard Foch à Thionville en Moselle) vous invite chaque dernier vendredi du mois à ses désormais incontournables Nuits Bis soit un double-programme exceptionnel, une pause café bien méritée et une ambiance survoltée !
Casey Becker (Drew Barrymore), une belle adolescente, est seule dans la maison familiale. Elle s’apprête à regarder un film d’horreur tout en dégustant un seau de popcorn lorsque le téléphone sonne. Au bout du fil, un individu la harcèle et la force à jouer à un jeu terrible : si elle répond mal à ses questions portant sur les films d’horreur, celui-ci tuera son copain... Sa camarade de classe, Sidney Prescott (Neve Campbell), sait qu’elle est l’une des victimes potentielles du tueur de Woodsboro. Un tueur masqué qui pourrait très bien faire partie de son entourage… Premier volet d’une tétralogie pour le moins inégale, Scream fête cette année son 20ème anniversaire ! Et autant dire que ce classique ultra référentiel et postmoderne de notre regretté Wes Craven n’a pas pris la moindre ride. Brillant, gentiment ironique et maîtrisé d’un bout à l’autre, Scream a su rester ce chef d’œuvre d’humour noir et de terreur qui remit le film d’horreur au goût du jour à la fin des années 90 ! Il donna malheureusement aussi le coup d’envoi à cette vague Neo-Slasher (Souviens-toi l’été dernier 2 et Mortelle St-Valentin pour ne citer que les plus indigestes) qui inonda les écrans au même moment, ce qui est déjà nettement moins glorieux…
(Texte de Romain Néophyte)
Scream, le film à formule qui a relancé la mode du film adolescent !
Dennis Alan, un jeune anthropologue, est envoyé en mission dans une clinique à Haïti pour rencontrer un étrange patient diagnostiqué mort et enterré quelques années plus tôt. Arrivé sur l’île, Alan apprend l’existence d’une mystérieuse poudre vaudou capable de plonger un homme dans une mort artificielle. Son enquête le met bientôt aux prises avec les Tontons Macoutes, des miliciens paramilitaires qui utilisent cette drogue pour éliminer les opposants politiques au régime. Menacé de mort, Alan tente de récupérer la recette du poison avant de repartir pour Boston. Mais, ensorcelé par ses ennemis, il ne tarde pas à sombrer dans un univers de magie noire, où se mêlent hallucinations, cauchemars et réalité. Ayant acquis une certaine légitimité aux yeux des grands studios, Wes Craven se voit attribuer une enveloppe assez confortable pour adapter le roman The Serpent and the Rainbow de Wade Davis au cinéma. Une occasion unique pour le réalisateur de la Dernière maison sur la gauche de mettre en scène une des figures importantes du bestiaire fantastique : le zombie. Un mort-vivant à la sauce créole plus proche des origines du mythe que les cadavres ambulants du père Romero ! Macabre, onirique et particulièrement angoissant, The Serpent and the Rainbow est aussi un grand film politique… Assurément l’un des meilleurs long-métrage de son auteur (après le téléfilm L’été de la peur).
(Texte de Romain Néophyte)
(affiche de Grégory Lê)
Galerie Photos
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