Liées par le destin – Marco Ferraris - la chronique BD

Critique : Le moteur de l’intrigue est Eva, une jeune pirate qui cherche à comprendre qui elle est et d’où elle vient. Un pendentif en or est sa seule piste. Bon, il y a aussi un fantôme qui lui propose des solutions qui n’amènent jamais à rien. La vie pourrait continuer comme cela, mais Eva va croiser la route d’une esclave en fuite. Les deux femmes vont se lier d’amitié mais ne sont pas au bout de leur peine. Les deux fugitives courent dans tous les sens, s’enfuient à pied, en bateau, se battent, seuls quelques moments de pause permettent de reprendre son souffle avant que l’action ne se relance !

Cette BD d’aventure démarre calmement avant d’accélérer jusqu’au grand final. Eva va croiser plusieurs femmes sur sa route qui vont devenir ses alliées, et le duo devient quatuor, voire quintet grâce à un autre pirate. La quête d’Eva ne trouve pas forcément de réponse à la fin de cette BD. Mais le récit se termine sur la naissance d’une équipe. Ce qui peut laisser penser que ces héroïnes reviendront peut-être dans une nouvelle aventure. C’est tout ce qu’on peut leur souhaiter !

Marco Ferraris / Drakoo

Marco Ferraris nous offre un dessin plein d’énergie, tout comme la narration. Les personnages semblent toujours en mouvement, même quand il s parlent, ils expriment de nombreuses émotions. Les hachures permettent de renforcer le côté brut du dessin et accentue encore son dynamisme. La composition serrée rajoute au rythme du récit. Les cases dépourvues de contour laissent plus de liberté aux personnages, qui ne s’en privent pas pour partir dans tous les sens.
Les couleurs douces, pastels, contrastent avec la fougue qui parcourt cette BD.

Liées par le destin met en scène une salve de femmes toujours dans l’action entre pirates, fantômes, trésors, magie, mers du sud et aventures.