Le 11 juin 2016
- Date de sortie : 1er juin 2016
Josiane Balasko retrouve (enfin) le succès et Disney connaît son flop annuel.

Josiane Balasko retrouve (enfin) le succès et Disney connaît son flop annuel.
Les jeunes Français ne le savent pas, mais Josiane Balasko a été championne du box-office en France, affichant régulièrement de gros démarrages sur son seul nom, jusqu’au milieu des années 90 et Gazon Maudit (1995), à savoir son plus gros triomphe personnel qu’elle réalisa. La retrouver numéro 1 du top hebdo avec Retour chez ma mère, solide de 643.000 entrées dans seulement 474 salles, est une agréable surprise. Pour Alexandra Lamy, cela tient également d’une belle opportunité pour redorer son blason sur le grand écran. L’actrice de télévision, qui a eu beau essayé au cinéma pendant plus de 10 ans, y compris chez Ozon, n’avait su attirer sur son seul nom qu’une seule fois, avec une autre comédie dite « girlie », Jamais le premier soir. Un beau navet que l’on préférera toutefois oublier.
Le score de la comédie française est d’autant plus remarquable qu’il se permet de damer le pion à un blockbuster américain, de surcroît une franchise Disney, en 3D, avec Johnny Depp, et exploité dans 638 cinémas. Alice de l’autre côté du miroir confirme sa nullité au box-office mondial, après un four monstrueux aux USA (52M$ en 10 jours contre une fin de carrière à 334M$ pour le film originel).
La sortie mondiale de Warcraft l’a d’ailleurs achevé un peu partout. En France, la première version "live" d’Alice, signée par Tim Burton, avait réalisé une entame de 1.600.000 en 8 jours. La dégringolade d’un film à l’autre est donc unilatéralement spectaculaire ! Pour Disney, le bide est coûteux, mais au vu des triomphes de Star Wars, de Captain America : Civil War et Zootopie, il sera vite essuyé, à l’instar de A la recherche de Demain, de Brfad Bird, sorti un an plus tôt.
Costaud, Warcraft ne s’écrase pas face à la concurrence. Avec une baisse convenable de 42%, l’adaptation risquée du jeu vidéo affronte encre 388.000 spectateurs et se hisse victorieux au-dessus du million. Ce n’était pas acquis, dans un genre d’adaptation généralement voué au fiasco (Doom, Super Mario Bros...). Ce projet très compromis pour Universal, au budget corsé de 170M$, a même réussi à dépasser les attentes commerciales sur son marché américain et devient l’un des champions toutes catégories en Chine. Même les Russes l’adorent !

X-Men ne connaît pas l’apocalypse, avec une réduction de 39% de sa fréquentation en 3e semaine. Désormais à 274.000 entrées hebdomadaire et sur un total de 1.625.000 entrées, le champion un peu boiteux de la Fox se demande s’il pourra vraiment dépasser les 2 millions d’entrées. Il franchira le cap sans problème. Peu de blockbusters en juin se mettront sur sa route et la Fête du Cinéma arrive !
Production horrifique sortie de nulle part, The Door démontre une fois de plus la fidélité des adolescents pour ce type de séries B dont la qualité n’est pas en soi un argument de décision : 103.000 entrées dans 137 salles, la moyenne du film d’épouvante est élevée.
Échec cuisant en revanche pour Ils sont partout, de Yvan Attal, avec Dany Boon. Un projet aussi ambitieux avec tant de stars et une volonté initialement salutaire de lutter contre l’antisémitisme en France, réduit à un score anémique : c’est à peine si la satire arrive à s’introduire dans le top 10, avec 100.000 entrées, malgré 288 salles particulièrement vides. Une raclée.
Les autres entrées de la semaine se situent très bas. Mr. Gaga, sur les pas… est la seule qui tire son épingle du jeu en 18e place et 20.000 entrées. Pas mal pour un documentaire sur la danse. Triste score en revanche pour la réflexion sur le rôle du bourreau et la peine capitale à Singapour : Apprentice décroche à peine la 26e salle, dans 41 salles (8.000).

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