Le 9 novembre 2015
James Bond relance l’activité cinématographique américaine avec des chiffres interstellaires, suivi par un Snoopy qui a du flair.
James Bond relance l’activité cinématographique américaine avec des chiffres interstellaires, suivi par un Snoopy qui a du flair.
Après une série de bides sans précédents (A Vif avec Bradley Cooper, haché menu à 10M$, Le Dernier chasseur de sorcière brûlé vif à 23M$, Paranormal activity 5 hanté par ses 16M$, Steve Jobs rompu à 16.8M$ de recettes, Crimson Peak aux 29M$ moisis, Rock the Kasbah à 2.7M$ !, ou encore Jem & the Holograms, retiré de l’affiche après 2 semaines d’exploitation et 2M$ catastrophiques !, Our Brand is crisis ou Sandra Bullock qui dérouille à 6M$ en 10 jours ), le box-office nord-américain reprend un coup de fouet. Le mois d’octobre ayant été le plus médiocre depuis 2007, il était temps. Sony et la Fox sont les instigateurs de cette régénérescence avec les sorties complémentaires de Spectre (73M$ en 3 jours, moyenne de 18.000$) et Snoopy (45M$, moyenne de 11.000). Des scores magnifiques qui confirment à quel point un blockbuster peut réaliser des miracles quand il est réussi, magnifiquement vendu par des campagnes marketing développée sur une année, et accompagné par des critiques solides.
Pour James Bond, il s’agit du deuxième meilleur démarrage de la franchise, derrière Skyfall (88M$) mais devant Quantum of Solace (67M$). Avec un budget de 245M$ et des frais promotionnels que l’on imagine épiques, le film peut déjà compter sur l’international pour se rentabiliser. Il comptabilise de plus de 220M$ sur quelques marchés en quelques jours, dont plus de 60M$ au Royaume Uni. La France devra patienter pour un démarrage record le 11 novembre, un jour férié qui lui sera très favorable.
Pour Snoopy, qui devance de peu la sortie de Arlo, le nouveau Pixar, le démarrage peut laisser augurer des chiffres glorieux jusqu’à Noël. Une franchise vient d’être lancée. Le film a coûté moins de 100M$ de budget. Le respect est total.
En 3e place, Seul sur Mars poursuit une carrière en solitaire magnifique, avec 9.3M$ et une baisse minime de 20%, en dépit de la concurrence de 007. Ridley Scott frôle les 200M$ pour son 6e week-end. Il est là pour durer ! Belle endurance pour Chair de poule (6.9, -29.4%, 66M$) et le dernier Spielberg, Le Pont des espions (6M, -27.5%, 54M$), même si ce dernier ne réitèrera pas le score de Lincoln (180M$). Au moins se situe-t-il au-dessus des 47M$ de son plus gros échec personnel, Munich.
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