Interview Kids United : de la chanson à La Bataille géante de boules de neige

Ce sont les Kids United, le groupe d’enfants chanteurs le plus médiatisé du moment, qui ont été choisis pour poser leurs voix françaises sur les personnages du film d’animation franco-québecois La bataille géante de boules de neige, qui sort ce 21 décembre. En véritables professionnels, confortablement installés dans un hôtel chic des Champs-Elysées, ils nous ont accordé quelques instants dans cette journée de promotion au timing implacable. Avec la spontanéité qui les caractérise, ils nous ont parlé de cette première expérience cinématographique, de leur engagement auprès de l’Unicef et de leur vie partagée entre musique et école.

Avoir-Alire : Par quel biais vous est arrivée cette proposition de doublage de film ?
Nilusi : On rêvait tous depuis longtemps de doubler un film. On a laissé passer quelques propositions. Quand les producteurs de La bataille géante de boules de neige nous ont proposé de doubler ce joli film , on a accepté. C’est une expérience incroyable.

Est-ce un exercice plus difficile que la chanson ?
Gabriel : Il y a des similitudes mais la différence, c’est que pour doubler un personnage, il faut trouver les bonnes intonations alors que quand on chante, on peut rester soi-même. Dans tous les cas, il faut utiliser des techniques vocales mais là, il faut que la voix tombe juste au bon moment et pour nous c’était une première. Au début, je trouvais ça difficile mais ensuite, je me suis habitué et j’ai vraiment aimé. Je serai prêt à recommencer.

Votre préférence reste quand même la chanson ?
Tous en choeur : Ah oui mais on aime quand même le cinéma.

Quels sont vos goûts en matière de cinéma ?
Gloria : J’aime surtout les films drôles avec des humoristes. Récemment, j’ai vu « Brice de Nice » ou « Camping 3 ». C’est vraiment ça qui me plait au cinéma.

Comment s’est faite votre rencontre avec l’Unicef ?
Gabriel : On a passé un casting et on a été choisis par l’Unicef. On a accepté parce que c’était pour une bonne cause. On fait ce que l’on aime et en plus on aide les enfants du monde entier. Et nous, on est vraiment concernés par les droits des enfants, on tient à mettre en avant ces droits. Donc l’Unicef, c’est exactement ce qu’il nous fallait et c’est pour nous une fierté. Parce moi je pense que tous les enfants du monde devraient mener une vie facile et je tiens à les aider à y arriver.

Lors des concerts, vous remerciez l’Unicef de son soutien. En quoi l’Unicef vous aide ?
Gabriel : Ils nous donnent l’opportunité d’aider les enfants à travers des voyages pour découvrir le terrain. On a visité des orphelinats au Maroc, à Marrakech en particulier. On a rencontré des enfants réfugiés syriens au Liban à Beyrouth (qu’il prononce Birouth pour la plus grande hilarité d’Esteban). On est entrés en contact avec une association sportive qui vient en aide aux enfants réfugiés. Car le sport, c’est ce qui leur permet d’oublier leur malheur et de faire ce qu’ils aiment.

Avez-vous des projets avec l’Unicef ?
Erza et Esteban : On va partir le 11 (décembre) à New York à l’ONU pour les 70 ans de l’Unicef. Chacun d’entre nous va faire un discours dans sa langue d’origine (Nilusi en sri lankais, Erza en kosovar, Esteban en espagnol, Gabriel en anglais, Gloria en français) et on va chanter quelques chansons.

Comment s’organise votre vie quotidienne, en particulier pour l’école ?
Gabriel : Nous, les trois plus grands (Esteban, Gabriel et Nilusi), on prend des cours par correspondance avec le CNED, ce qui nous permet d’organiser à la fois notre vie d’écolier et notre vie d’artiste. C’est important l’école. On essaie d’aider les autres enfants mais il faut qu’on aille à l’école aussi.
Ezra : nous deux,(Gloria et elle) on va à l’école. Comme on fait souvent des concerts ou des émissions le week-end, on ne loupe presque jamais l’école. Si ça arrive comme ce matin par exemple, il y a un professeur qui vient m’aider à faire les devoirs.
Gloria : Pour aujourd’hui (nous sommes mardi, donc jour d’école), j’ai pris tout mon sac avec moi, j’ai noté les devoirs que la maîtresse a donnés et je les ai faits dans le train avec ma maman.

Les copains d’école ne vous manquent pas ?
Gabriel Si un peu. On a gardé des copains d’école, on les voit moins mais c’est plus intense. Tous les 5, on forme comme une famille et en plus, on a cette passion de la musique qui nous lie. On est amis. Ca remplace nos copains d’école. En plus, on s’amuse vraiment et on fait ce que l’on aime.

Vous allez partir en tournée ?
Esteban : On y est déjà. Depuis septembre jusqu’en juillet.
Gabriel : C’est magnifique quand on voit sur scène tous ces gens qui viennent pour nous, qui sont devant la scène pour participer avec nous.
Nilusi : On a beaucoup de chance parce que la première tournée que l’on fait, c’est une tournée des Zénith