Le 7 décembre 2013
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Après un best-of qui était écrasé par l’inconsistance d’une carrière pas toujours inspirée, Obispo revient avec une variété française pleine d’émotion. Pour amateurs de vocalises aiguës.
Sortie : le 2 décembre 2013
Après un best-of qui était écrasé par l’inconsistance d’une carrière pas toujours inspirée, Obispo revient avec une variété française pleine d’émotion. Pour amateurs de vocalises aiguës.
La carrière d’Obispo, c’est un peu tout et n’importe quoi. De l’émotion de télévision du dimanche après-midi, de la grandiloquence de comédie musicale, mais aussi un sens indéniable pour la mélodie, que la simplicité des notes de piano tendent à appauvrir... Le best-of Millesimes sorti en 2013, en était un bel exemple, avec quelques titres majeurs (Personne) et des tubes insipides (Tombé pour elle)... Ce faiseur de hits souvent imparable (L’envie d’aimer, Et un jour une femme, Sa raison d’être), revient avec un album qui dans son genre s’avère réussi !
Inspiré par des envolées puissantes de rock variétoche, Obispo pare son dernier né de 11 titres harmonieux, d’une cohérence d’écoute qui fait du bien à une époque où chacun croit bien faire en s’éparpillant dans les styles. La chanson Un jour nous emporte carrément de son allant, Le Grand Amour, l’éponyme, porte toute la puissance de la variétoche française qui bouge avec des développements prenants. Le duo avec Elodie Frégé, le single promo Quand j’entends la musique, est avenant, mais il lui manque vraiment ce petit quelque-chose qui pourrait en faire un incontournable dans sa discographie. L’avant-dernier titre, le très saltimbanque La Rouille ne pèche pas par son rythme et démontre que l’album ne fléchit pas dans sa toute fin.
Dans l’émotion, les paroles d’Arigatô écrites en hommage à son défunt père émeuvent, Un homme est passé passe comme une lettre à la poste quand Saigne, plus dépouillé, ralentit le rythme de l’album sans trop déplaire.
Les meilleurs titres de l’album sont indéniablement l’épique D’un Avé Maria, le 1er single de l’album, Le lanceur de couteaux et La Villa Saïd aux allures de requiem. Ce dernier est un très beau titre aux plongées caverneuses pour conclure un album qui commençait déjà efficacement avec Pendant que je chante.
Pascal Obispo, Le Grand Amour, © 2013 Sony Music Entertainment
Galerie photos
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