Le 1er octobre 2012
- Plus d'informations : http://www.battleborn.fm/
Un 4e album pompeux qui ne manque pas de panache, mais qui donne toujours l’impression d’entendre une copie vocale et mélodique d’un album d’Alphaville.
Un nouvel et 4e album pompeux qui ne manque pas de panache, mais qui donne toujours l’impression d’entendre une copie vocale et mélodique d’un album d’Alphaville.
Dès le premier titre, Flesh & Bone, la cavalcade peut démarrer. The Killers revient imposer son gros son avec une efficacité qui tache. Les sons sont connus, la voix aussi, les premières notes du single Runaways, dévoilé deux mois en amont, évoque inlassablement le groupe new wave teuton Alphaville, en particulier dans le titre Heart of a girl, la voix de Brandon Flowers ne parvenant jamais à s’affranchir de ses références.
Dans cette rétrospective pour stade dédiée farouchement à leurs inspirations musicales des années 80, on retrouve l’essence du groupe de Las Vegas : l’émotion (The Way it was, Deadlines and commitments et le superbe final Battle Born, titre essentiel de l’album) et la fougue avec des hymnes calibrés comme Miss Atomic Bomb qui emprunte au répertoire personnel du groupe (Mr. Brightside), et l’implacable Flesh & Bone.
Au final, 12 titres, certains plus faibles (The Rising tide), d’autres dévastateurs (Battle Born), pour un ensemble mainstream qui a su convaincre les charts britanniques où l’album est entré directement en tête des ventes !
(C) 2012 The Island Def Jam Music Group
Galerie photos
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